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ASH Rhône Nord
19 mars 2011

CR de la réunion pédagogique RP1 au collège de Bois Franc

Notes de la réunion pédagogique du 3 février 2011

Tour de table ; les actus de chacun

Inquiétude : ¾ des effectifs des CLIS de Villefranche sont de 2000 et vont être orientés. Où y aura-t-il de la place pour eux ?

Re-dénomination de la CLIS de l’école Jean Macé en CLIS TSL proche de l’ULIS TSL du collège Faubert qui peine à trouer son effectif. En contradiction avec les besoins de l’IME voisin.

ULIS 4, arrivée des élèves : L’an prochain avec 10 élèves. Préoccupation (partagée en CLIS 4) : la variété des publics. Le public récemment accompagné relève moins des troubles moteurs « classiques » (maladies dégénératives, handicap moteurs acquis, Infirmité motrice cérébrale, enfants cérébro-lésés, dyspraxies sévères et multiples) et tend davantage vers des troubles attentionnels, ou d'ordre dysgraphique, dyslexique et dyspraxique (dyspraxie légère et non-mutliple).

Cela amène à s’occuper prioritairement des élèves les plus « agités » au détriment de ceux qui sont plus discrets. En contradiction avec la commande de faire un projet préservant une part commune, ajoute une collègue de CLIS4

L’école à l’hôpital échappe à la nécessité de se constituer en UE. On assiste aussi à une chasse aux postes.

Pour les ERSH. Découverte de cette fonction particulière. Problème de gestion « à temps » des parcours.

EVS-AVS : arrêt des crédits, puis reprise mais sur des contrats courts.

Problème CLIS : faire accepter le financement des taxis lorsqu’on a le projet de faire déjeuner un enfant à la cantine pour favoriser sa socialisation.

Problème des taxis avec une société qui demande aux enseignants de noter les présences des élèves amenés par les taxis.

D’un pont de vue général, il y a de nombreuses difficultés avec les transports en taxis des élèves : décision de financement à temps pour la rentrée, cohérence des parcours et des temps de parcours. (exemple d’élèves d’un même dispositif amenés ensemble à l’heure pour celui qui commence le plus tôt et ramenés chez eux à l’heure de celui qui finit le plus tard. Cela fait pour tous de longues journées sans prise en compte de leur fatigabilité).

ULIS TSL. 7 élèves. Avec AVS Co à temps partiel pour l’ULIS.

L’enseignante accueille dans sa classe des élèves qui viennent au titre du dispositif relais. Cela contribue à dé-insulariser l’ULIS.

Collègue en thèse à Lyon2 sur la démarche d’investigation en sciences, recherche des collaborateurs enseignants pour étudier les gestes professionnels des enseignants dans leur travail. Montrer qu’il est possible de mener des démarches d’investigation avec ces élèves. Cf. le projet « La main à la pâte / INS-HEA ». Il s’agirait de préparer ensemble des séances, de les réaliser avec enregistrements vidéo, puis analyser ensemble. (contacter Karine Cuer-Buard : kincuerbuard (a) yahoo.fr)

Dans une CLIS, on pratique « la main à la pâte » en décloisonnement avec les classes de CE. Cela permet de mêler les élèves en SH avec les autres. 

Renaud   présente son poste en ULIS 4 :

ULIS créée en 2005 suite à une restructuration de l’établissement.

Proximité avec le SESSAD ARIMC qui a une antenne à Villefranche et avec la CLIS de l’école de la Chartonnière.

Troubles des élèves : IMC à 2/3 , des dyspraxies et des maladies neuro-musculaires

L’éventail des situations s’élargit.

A l’origine, c’était un prolongement de la CLIS, très lié à la classe.

Aujourd’hui, je n’enseigne qu’à un groupe d’élèves, les mathématiques.

On rencontre les familles en amont de leur choix pour leur expliquer comment on travaille ici : le projet de l'ULIS et la notion d'accompagnement d'un projet de scolarité en milieu ordinaire, pour leur expliquer que l’ULIS n’est pas vraiment un groupe d’enseignement ni une classe. La scolarité se passe bien si l’élève peut suivre au moins la moitié des enseignements proposés dans la classe de référence. Si l’élève a un trop faible niveau scolaire, c’est très délicat. J’explique aux familles que si leur enfant est tout le temps dans l’ULIS, ce n’est pas très profitable et qu’il vaudrait peut-être mieux un établissement spécialisé.

Je prends des infos auprès des collègues (pluridisciplinaires) qui ont eu l’élève dans les années précédentes. Cela me permet de définir le projet pour chacun. Choisir la classe de référence en SEGPA ou au collège, pour quels enseignements ? Envisager les rééducations.

On travaille avec les enseignants du SESSAD ARIMC.

Tout le collège est entièrement accessible. Les rééducateurs se déplacent. Il y a une petite salle de kiné, une salle de gym qui peut être parfois utilisée aussi. Cela permet de faire des points très réguliers avec les rééducateurs. On découvre les élèves sous un autre angle. Il y a un retentissement de ces échanges dans la qualité de la prise en charge globale de ces élèves.

J’ai besoin de savoir quel est l’état de bien-être d’un élève.

Il peut arriver que des rééducateurs libéraux interviennent. Ce sont des « militants » qui prennent le temps de ce type d’intervention.

Pour les élèves qui habitent alentours, c’est bien que les séances aient lieu au collège même si c’est parfois fatigant pour les ados.

De même, il est bon qu’ils aillent en classe pour ne pas avoir affaire 5 heures par jour au même adulte, qu’ils puissent se préserver en se mettant en retrait.

Ils sont fatigables. Pour le Brevet, ils ont droit à un tiers temps supplémentaire mais c’est un tiers temps ajouté dans la même journée !

Pour ceux qui habitent loin, ils ont des prises en charge en libéral dont il faut tenir compte dans la construction de leur EDT.

L’établissement a une offre variée de classes d’accueil : classe ordinaire tous niveaux, 4ème d’alternance (avec stages), SEGPA. Actuellement, ils sont répartis dans 6 classes.

Les élèves de l’ULIS sont comptabilisés comme une classe et ne peuvent être inscrits vraiment et donc comptabilisés dans une autre classe. Ils y arrivent donc comme une surcharge.

Il y a une AVS à ¾ de temps.

C’est intéressant de rester sur un poste comme celui-là assez longtemps pour « installer » l’ULIS et la faire évoluer et faire évoluer les représentations des professeurs de collège sur le handicap, les adaptations et la notion d'objectifs d'apprentissages ciblés (ne pas acquérir toutes les compétences du palier 3 du socle, mais une partie, faire en sorte qu'un élève puisse apprendre à son rythme avec le cours « ordinaire » et les compensations, bien que l'évaluation ne sanctionne pas l'intégralité des objectifs d'apprentissage visés avec les autres élèves de la classe de référence) .

Je fais 1/3 d’enseignement spécialisé. 3 élèves en maths + 1 élèves en préparation CFG.

Préparation des adaptations : adapter les contrôles (déterminer ce que l’élève devra réaliser seul, avec l’appui de l’AVS… ) ou les exercices à la maison. Mettre les travaux sur l’ordi de l’élève.

Compensations : préparation des cours que les élèves vont vivre ensuite.

Tout cela relève du lien à établir avec les enseignants au quotidien afin qu’ils comprennent mes attentes.

Quand un élève a un contrôle, il vient le réaliser de façon adaptée en classe. Il y a parfois d’autres élèves que ceux de l’ULIS qui peuvent bénéficier de cela.

A la rentrée, je donne un document aux profs pour leur donner les indications nécessaires pour accueillir les élèves en classe. Quelques clés d’adaptation et de compensation. Comment les associer au cours.

Il faudrait pouvoir réunir les profs une fois par an.

Les élèves se servent de l’ENT laclasse.com

A la fin du 1er trimestre, on fait un point sur la situation de l’élève pour affiner le dispositif.

Certains élèves accèdent au CFG, au Brevet. Il leur faut simplement plus de temps, 5 ans de collège par exemple.

Ce sont des élèves qui ont un parcours scolaire atypique, il faut les aider à se familiariser avec la vie scolaire.

En dehors des 21 heures d’enseignement, c’est un poste pour lequel il faut prévoir de rester longtemps présent dans l’établissement, « traîner » dans les couloirs pour rencontrer les profs.

Je fais en sorte que l’ULIS soit ouverte aux autres élèves, en particulier ceux de la SEGPA qui ont parfois besoin de ce que l’ULIS peut apporter, aider les élèves de l’ULIS à nouer des liens avec les autres élèves. Ça rend visible aux autres élèves ce qui se fait dans l’ULIS, les aides mais aussi les réalités de travail des élèves en SH. Ainsi, tous apprennent sur le handicap.

Il y a un gros travail pour assurer la circulation des informations ; recueillir en amont, diffuser en aval, en particulier dans les phases d’admission et d’orientation.

Avec les AVS (7 en 6 ans) il y a besoin de les former, de leur faire comprendre ce qu’on attend d’elles, les aider à comprendre la situation de handicap y compris au plan émotionnel.

Prochain RP1 mercredi  20 avril. 13 h 30 – 16 h 30

à l’ULIS du collège Jacques Cœur de Lentilly


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